La méthode Surrender
La méthode Surrender se présente comme une technique de relaxation thérapeutique, incorporant l’approche crâno-sacrée pour encourager le processus de guérison.
Capacité d’autoguérison
« Notre corps possède une capacité d’autoguérison et de réparation découlant de l’intelligence cellulaire. Les cellules n’ont pas besoin d’instructions pour savoir ce qu’elles doivent accomplir. Elles fonctionnent naturellement. Cependant, en cas de stress ou de tension, ces cellules peuvent être déséquilibrées, entraînant ainsi un dysfonctionnement majeur et même leur mort. Elles savent fonctionner et dysfonctionner. Ce choix peut être influencé par une circulation énergétique optimale grâce à des techniques thérapeutiques telles que la méthode Surrender, » déclare le Dr Meyer, co-créateur de cette technique avec Seymour Brussel.
Origine de la méthode
À l’origine, Surrender naît de la rencontre entre un médecin ostéopathe et un thérapeute bioénergéticien. En s’appuyant sur des principes d’ostéopathie crânienne, de bioénergétique, d’haptonomie, de shiatsu et de méditation, cette méthode a vu le jour en 2007 grâce à leur collaboration. Son nom, anglicisé du terme « se rendre », évoque l’idée de « lâcher prise ». Non médicamenteuse, Surrender invite ainsi à un abandon pour accompagner de manière optimale le processus guérisseur.
Diffusion de la méthode
Actuellement introduite dans trois cliniques privées — Arago à Paris, Tournant et Saint-Faron en Seine-et-Marne — la méthode Surrender s’étend progressivement parmi les médecins, les kinésithérapeutes et les thérapeutes libéraux en France, bien qu’elle ait davantage prospéré en Suisse, au Canada et aux États-Unis. Diverses études scientifiques confirment son impact sur la cohérence cardiaque et le tonus parasympathique, contribuant ainsi à la relaxation. Alexandra Clément-Marot, kinésithérapeute au Pays basque, partage : « Surrender a transformé ma manière de soigner. Cette méthode a aligné mon intuition et ma pratique, me permettant de soutenir le vivant. Mes mains accueillent et attentent les tissus d’un crâne, révélant un monde en mouvement… Je suis présente et attentive à la réalité de l’autre. Cela m’amène à m’abandonner à l’inconnu et aux possibles infinis du corps, qui sait ce qu’il doit faire. Mon attention offre un espace au vivant pour qu’il s’exprime, s’harmonise et se régénère de lui-même. »
Déroulement d’une séance
Durant une séance d’environ 30 minutes, le thérapeute concentre son attention à travers ses mains sur deux zones clés du corps du patient. En premier lieu, le crâne. Ensuite, le sacrum, qui symbolise le centre vital d’énergie. « L’énergie peut rester bloquée dans la sphère crânienne à cause de pensées, et dans la sphère thoracique en raison des émotions (les intestins étant le deuxième cerveau). Elle peine souvent à circuler librement dans le bassin en raison du stress. En travaillant sur le système cranio-sacré via le système nerveux central, le thérapeute agit comme catalyseur, facilitant une circulation harmonieuse des énergies », souligne Seymour Brussel. Cette technique permettrait-elle à l’individu de retrouver son axe ? La possibilité est haute.
Indications et témoignages
Aptes à traiter la dépression, les douleurs chroniques, les maladies rhumatismales, les entorses, les zonas, le psoriasis, les traumatismes crâniens et les neuropathies, cette méthode renforce également le terrain du patient. Ne serait-ce pas une option judicieuse pour mieux tolérer les traitements lourds ? « Les séances m’apportaient l’énergie nécessaire pour gérer la chimiothérapie et en faciliter la récupération. Grâce à cette détente corporelle, ma respiration, mon sommeil, mes habitudes alimentaires et ma mobilité s’amélioraient. Mes douleurs articulaires diminuaient, ce qui m’a permis de réduire mes médicaments. Pendant plusieurs jours, mon rythme cardiaque s’apaisait et ma tension chutait, et je demeurais sereine malgré les circonstances », témoigne Colette, 72 ans, atteinte d’un cancer du sein. En parallèle de sa chimiothérapie, elle a reçu des séances de Surrender chaque semaine. Cependant, les fondateurs de la méthode insistent sur son caractère complémentaire par rapport aux traitements classiques.
Utilisation pendant la grossesse
Le concept de Surrender est aussi particulièrement apprécié par les femmes enceintes, surtout lors d’une première grossesse. « En alliant cette méthode à l’haptonomie, on observe des résultats favorables pendant la grossesse et au moment de l’accouchement. Une femme plus détendue pourra accoucher plus rapidement, ce qui réduit le besoin d’épisiotomie. De plus, cela peut améliorer l’expérience post-partum », explique le Dr Meyer.
Douloureux fantômes
Cette méthode semble également efficace pour les douleurs dites « fantômes », résultant de l’amputation d’un membre. « L’absence d’un membre perturbe le champ énergétique, ce qui envoie des signaux au cerveau, traduits en douleur. Avec Surrender, l’idée est de rééquilibrer d’abord le champ énergétique global, puis local, afin d’éliminer ces douleurs. Un enfant né sans bras peut éprouver les mêmes douleurs qu’un enfant amputé, car ce champ existait initialement. Toute perturbation dans le corps physique découle d’une perturbation du corps énergétique », explique Seymour Brussel, qui considère cette méthode comme une possible voie pour réconcilier corps et esprit.



