Guidés par une matrice vivante
Les recherches scientifiques révèlent que nos corps sont entourés de champs énergétiques chargés d’informations. Ces champs jouent-ils un rôle dans la croissance et la réparation de notre organisme ? Existe-t-il une intelligence cachée dans cette structure invisible ?
Les salamandres : symboles d’émerveillement
Les salamandres ont fascinés les esprits par leurs capacités extraordinaires. Autrefois, on pensait qu’elles pouvaient naître dans le feu ou résister à ses flammes. L’abbé de Villars notait que « ces créatures enflammées de la région du feu servent les sages ». Leur prestige était tel que des rois, comme François Ier, les considéraient comme un emblème. Aujourd’hui, nous savons qu’elles peuvent non seulement régénérer un membre perdu, mais également des organes, y compris un œil et leur moelle épinière. Quelles rencontres étonnantes de la régénération – comment parviennent-elles à créer des cellules différenciées en os, muscles, vaisseaux sanguins ou réseaux nerveux ?
Développement électrodynamique
L’analyse des salamandres a conduit Saxton Burr, professeur d’anatomie à Yale, à formuler sa théorie de « développement électrodynamique ». Les recherches qu’il a menées sur les variations électriques durant la régénération lui ont révélé des oscillations corrélées à des accélérations biologiques. Pendant plusieurs années, il a étudié l’activité électrique chez les plantes, les animaux et les humains, concluants que l’électricité est essentielle au fonctionnement des systèmes vivants. Beaucoup d’experts soutiennent que chaque être vivant est entouré d’un « champ de vie », qui façonne et régule notre biologie. De nos jours, de nombreuses recherches semblent confirmer la vision de Burr, suggérant qu’il existe un « schéma directeur » ou une « matrice vivante » invisible, potentiellement révolutionnaire pour la médecine moderne.
Anatomies subtiles
Il est indéniable que nos corps produisent, captent, emmagasinent et conduisent de l’énergie. Selon James Oschman, auteur de Médecine énergétique : les bases scientifiques, la science a prouvé que de nombreuses énergies pénètrent notre corps, identifiées grâce à des technologies telles que l’électrocardiogramme, l’électroencéphalogramme, l’électromyogramme, l’IRM et le SQUID. En conséquence, nos organismes génèrent des champs électromagnétiques, ayant été mesurés par Rollin McCraty, directeur de recherche au Heart-Math Institute, qui a observé que le cœur produit un champ magnétique pouvant atteindre jusqu’à trois mètres de distance.
Des signaux multiples dans le corps
Les scientifiques ont découvert que les organismes vivants émettent divers signaux. Par conséquent, il y a plusieurs types d’énergies dans le corps, y compris des signaux électromagnétiques, thermiques, photoniques (lumière) et phoniques (sons). Certains chercheurs se penchent même sur les ondes scalaires et les ondes de torsion, représentant des énergies plus subtiles. Les traditions anciennes, telles que les descriptions indiennes des chakras, nadis et auras, ainsi que les méridiens d’acupuncture chinois, semblent corroborer ces découvertes contemporaines. L’objectif principal des chercheurs est désormais de déterminer l’utilité de ces champs.
Une symphonie de vibrations vivantes
Les études scientifiques montrent que chaque atome, molécule, cellule, tissu et organe émet une fréquence précise, traduisant une sorte de murmure énergétique. James Oschman compare le corps à un orchestre symphonique : lorsque deux éléments vibrent à la même fréquence, ils échangent de l’énergie et de l’information. Ainsi, ce n’est pas tant la force du signal qui est significative, mais plutôt sa signature.
Les harmoniques et la coordination
Des recherches ont mis en lumière que ces résonances créent des harmoniques complexes, permettant des arrangements en ensembles harmonieux. Les vibrations harmoniques englobent l’ensemble de l’être, soulignant que ces propriétés collectives pourraient servir de signaux coordinateurs, proposant un cadre qui répond à des questions encore sans réponse concernant les processus biologiques.
Des mécanismes de guérison à explorer
Les processus de guérison, impliquant l’interaction d’innombrables fonctions, sont parmi les plus complexes. Pourtant, la médecine conventionnelle attribue cette communication au système nerveux et aux signaux chimiques, un processus bien trop lent pour expliquer la rapidité du métabolisme cellulaire. En effectuant certaines analogies, Oschman argue qu’il nous faudrait des millénaires pour digérer un simple repas si seule cette méthode était en œuvre.
Les mystères de l’ADN et des cellules
Alors que l’ADN est essentiel au développement, il reste une énigme de comprendre comment les protéines s’assemblent pour créer des organismes entiers, chaque individu prenant des chemins divers dans leur développement. Des études montrent que des cellules peuvent même revenir en arrière sous l’influence d’impulsions électriques faibles. Les champs énergétiques joueraient-ils un rôle fondamental?
Une matrice vivante sans chef d’orchestre
Pour James Oschman, la recherche révèle que le biochamp constitué d’un réseau moléculaire s’étendant de l’ADN à la peau, constitue une matrice vivante. Cette toile, sollicitée pour le transfert rapide d’énergie et d’information, pourrait bien fonctionner comme un circuit électronique, traitant les informations comme un ordinateur.
Un débat sur l’intelligence
Interrogé sur la possible intelligence de ces champs, Oschman évoque un domaine encore inexploré. Ces champs, plus réactifs que les réseaux biochimiques, pourraient contenir des informations régulatrices qui ne sont pas codées dans les gènes, prenant des décisions pertinentes pour le bien-être de l’organisme.
Conclusion : l’avenir de la médecine
Alors que la médecine traditionnelle commence à reconnaître les champs énergétiques, souvent intégrés dans les technologies de pointe utilisées quotidiennement, de nouvelles perspectives émergent. Rupert Sheldrake, chercheur en biologie, postule que chaque individu et espèce pourrait être entouré d’un champ morphogénétique porteur d’informations. La reconnaissance de ces dimensions énergétiques et informationnelles pourrait bien transformer notre compréhension du vivant, des connexions familiales et même des mémoires collectives.



