Interrogations sur la maladie
Quelle interprétation devons-nous donner à la question que soulève la maladie ? En effet, celle-ci représente bien une question, n’est-ce pas ? Et où pourrions-nous trouver les réponses ? Pourquoi cette maladie est-elle survenue, pourquoi ou… pour quoi ?
La multiplicité du sens
Selon notre perspective, le sens peut revêtir différentes significations. On pourrait même avancer qu’il en existe deux, sinon davantage.
Le sens se définit d’abord par une direction : entre le « pourquoi » du passé et le « pour quoi » de l’avenir, la maladie a-t-elle un objectif ? Si tel est le cas, s’agit-il d’une finalité simplement « biologique », visant à équilibrer dans le corps les répercussions d’un stress émotionnel ? Est-ce plutôt une finalité d’ordre psychologique, permettant au corps de neutraliser une émotion indésirable que notre image de nous-mêmes ne nous autorise pas à ressentir, pour éviter le désordre ? Ou enfin, pourrait-il s’agir d’une finalité spirituelle, une crise qui catalyse une prise de conscience subtile, une nouvelle façon de percevoir les choses, voire de nous-mêmes face aux épreuves que nous traversons ?
Une signification à explorer
Le sens englobe également une signification : que cherche à me communiquer mon corps ? De quel genre de tension intérieure souffre-t-il ? Quelle en est l’origine, provient-elle de ma réalité existante ou de ma perception de celle-ci ? De quoi dois-je guérir, du conflit que je traverse ou de la façon dont je l’appréhende ?
Une vision multifacette de la maladie
Le sens de la maladie peut se comparer à un diamant aux multiples facettes, chacune d’entre elles révélant un aspect distinct.
Biographie de Philippe Dransart
Docteur Philippe Dransart, médecin homéopathe à Grenoble, France, est né le 26 janvier 1947. Sa thèse de médecine, soutenue en 1975, portait sur l’intérêt de l’arnica dans les traumatismes crâniens. Il a été formé à l’homéopathie uniciste et a effectué un internat en psychiatrie pendant trois ans. Les résultats remarquables obtenus grâce à l’homéopathie dans ce domaine, particulièrement dans des états délirants, l’ont définitivement orienté vers cette pratique. En tant qu’enseignant à l’Ecole d’Homéopathie Dauphiné Savoie, il participe activement à divers groupes de recherche et de réflexion sur l’homéopathie et ses remèdes.
Suite à des cas présentés lors de congrès dans les années 80 et 90, notamment un cas de « Lachesis miroir » pour une patiente asthmatique subissant la jalousie de son mari, il a entamé, grâce à l’homéopathie, une investigation sur « le langage de la maladie », étudiant la relation entre les symptômes physiques du patient et ses ressentis émotionnels.
Initialement concentrée sur les « sensations » et leurs liens avec les émotions, cette recherche a rapidement englobé les lésions organiques et leurs dimensions métaphoriques. Résumée sous le titre « Le corps comme métaphore », cette étude a été présentée lors d’un congrès d’homéopathie à Grenoble en 1998, et a été publiée par la suite dans une série d’ouvrages destinés au grand public à partir d’octobre 1999. Chaque ouvrage, évoluant avec le temps, rend compte de l’avancement de ses recherches,aboutissant aujourd’hui à une méthode nommée « Opsithérapie » (un livre est actuellement en cours de rédaction, à paraître très prochainement). Le terme « opsis » signifie le regard, et « thérapie » se réfère au soin… car ce n’est pas la réalité elle-même dont nous souffrons, mais plutôt notre manière de la percevoir.



